Forgotten Knights
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 Forgotten Knights, les origines

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Sangoku-lesinge
Kaizan Doshi

Sangoku-lesinge


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Date d'inscription : 19/05/2007

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MessageSujet: Forgotten Knights, les origines   Forgotten Knights, les origines Icon_minitimeDim 2 Sep - 22:34

troisième partie, la quatrième est pour plus tard.

An 321, Terres fertiles, entre Nambarda et Strofarm.

En ces temps chaotiques où les différents peuples tentent de survivre tant bien que mal, de simples hectares de terre sont en passe de provoquer une guerre terrible. Ces terres extrêmement fertiles, pouvant nourrir à elles seules un royaume entier se trouvent exactement entre le royaume de Nambarda, un royaume qui vient de naître, et le féroce peuple guerrier de Strofarm, qui à lui seul a réduit à néant plusieurs contrées pourtant solides de ce monde.
Le litige est que malgré les accords passés entre le roi de Nambarda Assar II et le commandant des armées de Strofarm, Barga n’ont pas été respecté par Nambarda.
Strofarm s’était engagé à protéger Nambarda en cas de crise s’ils n’exploitaient plus les terres fertiles de la frontière, or de nombreux paysans Nambardéens récoltent encore à l’heure actuelle. De nouveaux accords ne semblent plus pouvoir être passés, la paix va encore une fois être brisée, la rencontre préparatoire qui précède le combat est entrain de se dérouler, à l’abri des regards, dans une petite salle du château d’Assar II.
Barga est accompagné de son conseiller, un jeune mage ambitieux qui lui assure un contrôle total sur ses hommes, qui ne lui obéissent plus que par crainte, ce mage se nomme Efhar.
Assar II : N’y a-t-il plus de compromis possible entre nos deux peuples ? Je veux croire en une entente générale dans ce monde qui ne jure que par la force et la peur.

Braga : Absurde ! Nous vous avions épargné jusqu’à présent car ces terres étaient vitales pour notre survie, maintenant que vos paysans prospèrent dessus, vous ne nous êtes plus d’aucune utilité. Seule la force compte, je n’ai pas besoin de faibles, la guerre aura lieu dans trois jours, sur ces mêmes terres, ces qui scelleront votre pitoyable destin
Assar II : Soit, si le sang doit encore couler ,si des familles doivent encore être brisées uniquement pour votre seule ambition, alors nous nous battrons sans aucune pitié pour protéger la mince lueur d’espoir qui existe encore.
Efhar : Tss… inconscient, qu’espérez vous avec votre armée ridicule ? Pour moi vous n’êtes qu’un moucheron, un moucheron que j’écraserais dans trois jours.
Assar II : Si vous me tuez, alors quelqu’un d’autre, plus fort et plus avide de pouvoir que vous apparaîtra et vous tuera également, mais je ne mourrai pas, car je me bats pour mon royaume et non pour obtenir plus de puissance.
Braga : Oh ? C’est tout ce que tu as à dire ? La discussion est close, Efhar, nous rentrons !
Ils disparurent tous deux dans un nuage de fumée. Quelques heures plus tard, le roi, ainsi que ses généraux étaient réunis dans cette même salle pour se concerter sur la stratégie à adopter.
Général d’infanterie : Laissez moi récapituler la situation : nous disposons de 28 000 fantassins, 2000 archers et 500 chevaliers. Selon les rapports de nos espions, l’armée de Strofarm s’élève à 500 000 hommes, tous disponibles.
Inutile d’être général pour comprendre que nous n’avons aucune chance, nous périrons tous.

Assar II : Et si notre sacrifice permet une paix de longue durée dans ce monde, pour que le sang ne coule plus et que la vie prospère de nouveau, n’est ce pas suffisant pour que ce soit une bonne chose.
Général d’infanterie : Mon roi… je vous reconnais bien, alors qu’attendons nous ? Notre plan est fait, en route !
Peu de temps après, les troupes nambardéennes se mirent en route pour la bataille finale, qui fut nommée « Bataille des terres sanglantes ».
Deux jours plus tard, les deux armées se font face, quelques paroles brèves sont échangées entre les souverains.
Braga : Finalement vous êtes venus, admirez ces terres, bientôt, elle deviendront tombeau, celui de vous et de vos hommes.
Assar II : Non, nous allons gagner Braga, n’est ce pourtant pas évident ?
Braga : Oh ? La vérité est là mais pourtant vous persistez dans l’utopie…. Pathétique.
Les deux hommes s’en retournèrent à leurs affaires, c’est une véritable marée humaine qui fait face aux 28500 soldats de Nambarda
Un cri retentit, c’est l’assaut, des flèches fusent, les épées heurtent les boucliers, les premiers morts se vident déjà de leur sang, de leurs âmes, ils ont payé pour l’ambition superbe de Braga.
Pendant que l’infanterie se sacrifie et attire l’attention des strofarmiens, Assar II et ses 500 chevaliers contournent les lignes ennemies le plus discrètement possible, s’ils abattent Braga et Efhar, la guerre se terminera aussitôt. Cependant ils doivent faire vite, car le général et ses fantassins ne pourront tenir éternellement.

Heureusement, ils touchent au but, Braga et Efhar sont tous deux avec l’arrière garde, et par miracle, Assar II n’a pas encore été repéré.
Braga : Cloportes, je sais pertinemment que vous êtes derrière nous, vous êtes plus idiots que vous en avez l’air : Pensiez vous réellement que je vous laisserais passer derrière mon armée sans agir ? Nous étions au courant de vos intentions, et nous vous avons tendu un piège. Ce piège a parfaitement fonctionné, adieu.
Les deux tyrans s’engouffrèrent dans la masse de soldats, qui se referma aussitôt, ne laissant aucune faille pour atteindre Br aga avec une arme de jet. Puis ils encerclèrent Assar II, la fin semblait proche pour l’homme qui croyait ne la paix.
Chevalier : Cette fois nous sommes biens perdus…
Commandant des chevaliers : Non, après tout, ne sommes nous pas les chevaliers du roi ? Nous suivrons sa volonté jusqu’au bout, nous n’obéissons pas à nos idéaux, mais à notre roi, n’oubliez jamais ça, alors chargeons mes amis !!!
A la surprise générale de l’armée ennemie, le roi et ses chevaliers s’élancèrent comme une seule âme pour tenter de rattraper Braga et Efhar. Meilleurs que l’infanterie, ils se frayaient un chemin à travers la gigantesque garde du souverain, malgré leur nombre insignifiant, ils luttent, mais plus de la moitié d’entre eux à déjà trouvé la mort. Le roi est frappé au flanc par le fer d’une hache, il est presque tué sur le coup, mais parvient à dire ces quelques mots.
Assar II : Continuez, je ne suis que l’étendard de la paix, sauvez ce monde.
Il tombe doucement, puis est piétiné par les Strofarmiens qui poursuivent le reste des chevaliers.
Ils arrivent finalement devant Braga et Efhar, ils ne sont plus que 26, épuisés et encerclés.

Braga : Voilà ce que vous avez gagné à vouloir suivre le rêve pathétique de cet imbécile d’Assar. Vous autres, retirez vous et laissez les moi, ça fait longtemps que je n’ai pas tiré mon épée de son fourreau. Les soldats s’écartent tous, laissant Efhar, Braga et les 26 survivants. Il sort alors une gigantesque épée d’or, haute comme un homme.
Le commandant des chevaliers enlève alors pièce par pièce son armure, se retrouvant vêtu comme un simple paysan.
Braga : Pure folie. Tu seras brisé en un seul coup.
Commandant des chevaliers : Un coup ? Il ne m’en faudra aucun pour te vaincre. L’onguent ! Deux des chevaliers s’approchent, tenant une amphore remplie de liquide, qu’ils versent sur leur commandant. A en voir son visage, il était très jeune, choisi par le roi lui-même. Lâchant son épée, le commandant se met à courir, désarmé, vers son adversaire, qui d’un coup sec, l’embroche entièrement, puis le soulève pour qu’il glisse jusqu’au manche de l’épée, provoquant une douleur insoutenable.
Utilisant ses dernières, le commandant saisit les poignets de Braga avec ses mains sanguinolentes, l’empêchant ainsi de retirer son arme, ils étaient maintenant « liés ».
Braga : Hum ? Que fais tu, imbécile ? Mais… ce n’est pas un onguent, c’est de l’’huile…
Soudainement, il comprit les intentions du jeune commandant, et s’acharna de plus belle pour essayer de lui faire lâcher prise, mais sans succès. Les 25 chevaliers restants crièrent alors ensemble « Maintenant », alors des hauteurs montèrent dans le ciel des milliers de flèches enflammées, tirées par les 2000 archers, restés en retrait. Beaucoup tombèrent dans la masse, mais certaines vinrent se planter dans les chairs du commandant.

Une énorme flamme monta elle aussi dans les airs, puis plus rien. Du commandant, il ne restait que des cendres. Braga se releva, carbonisé…
Braga : Terrifiant… vous avez vaincu, mais ce n’est que le début, d’autres comme moi viendront pour vous faire comprendre que votre rêve ridicule est irréalisable, surtout quand il est conduit par un traître et un menteur... Il mourut lui aussi, maintenant les 25 chevaliers entouraient Efhar, qui n’avait pas perdu son calme habituel.
Efhar : vous allez me tuer ? Comme c’est honorable, jusqu’au bout pour votre roi, non ? Mais qui vous dit qu’un jour votre roi ne vous trahira pas vous, votre rêve, votre royaume ? Allez vous choisir la loyauté envers votre roi, ou la loyauté envers votre pays ? N’y a-t-il pas des actes en contradictions avec vos pensées ? N’avez-vous pas peur de l’échec ? Et si cela n’était qu’une grande comédie d’Assar pour devenir un roi puissant ?
Chevaliers : Pour le roi !!!
Ils transpercèrent Efhar de toutes parts, ce dernier ne bougea pas, ne cria pas et ne saigna pas, les armes ne semblaient pas pouvoir le blesser.
Efhar : Bien, si tel est votre choix… vous servirez le roi de Nambarda… pour l’éternité !
Immédiatement après, il n’était plus là, seul restait son grand manteau noir tout troué.
Les strofarmiens, libérés du joug de Barga, se dispersèrent, la plus grand partie vint vivre en Nambarda, renforçant ainsi l’assise militaire du royaume. Mais certains, ceux qui étaient fidèles à Braga depuis le début, et qui l’avaient suivi jusqu’au bout, partirent à l’ouest, pour former une civilisation magique, la Nécrotée était née, pour assouvir une vengeance vieille de 25 ans…
Ce fut ainsi le début de plusieurs siècles de domination du monde par Nambarda, l’apogée de ce royaume qui ne connaîtra jamais la paix.

« Mais sur les terres autrefois fertiles, plus rien ne poussa depuis ce jour, et encore, certaines nuits, quand il pleut et que l’obscurité est totale, on peut entendre les heurts, les cris, les plaintes des morts qui remontent à la surface ».
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Kaizan Doshi

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MessageSujet: Re: Forgotten Knights, les origines   Forgotten Knights, les origines Icon_minitimeLun 3 Sep - 16:12

Le dernier chapitre.

An 295, Nambarda, château du roi Assar II

Le premier roi de Nambarda, fondé en l'an 276 était Assar I, un jeune homme plein de rêves de pouvoir, bien évidemment, étant le premier roi de cette contrée naissante, il ne verrait jamais son rêve devenir réalité, mais en revanche, il transmit tout à son fils, alors âgé de 14 ans (en 276) : Ce qu'il devait accomplir, comment il devait procéder en surface pour ne pas éveiller les soupçons de personne, il fallait agir dans le secret, lentement et éliminer discrètement les gêneurs dans l'ombre. Une telle chose prendra beaucoup de temps, des siècles même, mais un jour, Nambarda règnera sur le monde, tout-puissant.Le jeune fils d'Assar I était encore plus ambitieux que son père, si bien qu'il le fît assassiné quelques mois plus tard, ainsi il accède au trône, faisant preuve d'autant de bonté à l'égard de son peuple que celui qu'il avait rendu à la terre.
Toutes les semaines, il se réunit avec conseillers et généraux, tous au courant de la tromperie envers son propre royaume. Cette réunion a lieu dans la salle close du château, aux murs épais et sans aucune fenêtre, de sorte qu' aucun son ne puisse y entrer ou en sortir. Ensembles ils opèrent, dépêchent des assassins, souvent des soldats de divisions ayant servi sous Assar I et donc en alignement avec ses véritables idéaux, si bien que la moitié de l'armée est plongée dans l'ignorance la plus totale, les jeunes recrues plus particulièrement, naïves, croyant réaliser l'unification du monde d'une manière pacifique, de par le dialogue et la bonne volonté.

Parmi ces divisions de jeunes, la 12ème est sans doute la meilleure, composée uniquement de thabardiens, du village de Thabarda, situé à cent kilomètres au nord du château. 150 hommes robustes, âgés entre 18 et 20 ans. Et dans cette division, se trouvent Braga et Efhar, compagnons depuis leurs plus jeunes années : le premier est un bretteur, il mesure bien deux mètres de haut, il a le visage dur de l'homme qui a déjà tout vu, mais il est cependant digne de confiance, généreux, il croît dur comme fer en ce que le roi proclame dans toutes les villes. Il porte sur son dos une épée terrible, dorée, haute comme un homme et logée dans un épais fourreau de bronze.
Son ami, lui pratique la magie depuis quelques années déjà et possède des dispositions et des facilités remarquables, grâce à un sort de jouvence, il a obtenu jeunesse et vie éternelle. Il dégage une sérénité à toute épreuve, lui aussi pense que ce que dit le roi est juste, voilà pourquoi ils ont rejoint cette division de l'armée nambardéenne, chargée de préserver une paix d'apparence avec les tribus voisines. Aujourd'hui ils sont libres de faire ce que bon leur semble, c'est ainsi qu'ils ont tous deux décidé de rendre visite à leur ancien mentor, un vieux général ayant servi sous Assar I, puis ayant démissionné pour une raison inconnue. C'était lui qui avait appris le maniement de l'épée à Braga, lui qui avait initié Efhar aux bases de la magie. Il résidait quelques kilomètres à l'ouest de Thabarda, dans un petit havre de paix, seul, tranquille et en harmonie avec la nature.
Après deux heures de marche, quelques plaisanteries lancées ici et là, ils aperçoivent enfin la chaumière du vieil homme, âgé de 65 ans et pourtant toujours vif. Mais quelque chose cloche, il y a trois chevaux devant la porte ouverte. Un hurlement se fait entendre, confirmant alors leurs doute, ils se dépêchent et entrent dans la modeste habitation.
Braga : Harass, que se passe...
Il ne termina pas sa phrase, trois hommes entouraient le corps sans vie du vieillard, la gorge tranchée. Le plus près des deux arrivants tira son épée et se jeta sur Braga, qui le balaya d'un coup de poing. Ejecté, il heurta violemment l'un des murs et perdit connaissance. Les deux autres, voyant que toute lutte contre ce colosse serait futile, prirent la fuite en s'échappant par la fenêtre, laissée ouverte pour l'occasion.
Efhar : Non. Soyez foudroyés sur place pour votre crime, doigt de la justice, répands ta chaude lumière et trouve les êtres impurs, entends mon appel, exauce mon souhait.
Un éclair fendit le ciel et vint punir les auteurs du méfait, pourtant déjà loin du lieu de l'assassinat.
Voyant qu'Harass ne pourrait leur dire ce qu'il s'était passé, ils se décidèrent à interroger l'unique survivant, qu'ils réveillèrent d'une gifle.

Efhar : Tu es l'un des soldats de la garde privée du roi... qu'est-ce que cela signifie ? Pourquoi avez-vous assassiné cet homme ?
Mais le fourbe avait tout prévu, décrochant avec une vitesse ahurissante une minuscule fiole pendue à son cou, il l'ingurgita sans que ni Braga ni Efhar ne puissent l'en empêcher. Il fut alors pris de spasmes, agonisa quelques secondes, puis retomba sur le sol comme une poupée de chiffon, les yeux vitreux et la bouche légèrement entrouverte.
Braga poussa un léger soupir, puis aperçut une feuille de papier posée sur une table en bois de chêne. Intrigué, il demanda l'attention de son compagnon : c'était une lettre, après l'avoir parcouru, il commença une lecture à voix haute.
Braga : « Eliminez Harass, il réside 8 kilomètres à l'ouest de Thabarda. Faîtes disparaître les preuves, il en sait beaucoup trop sur les véritables projets du roi, il peut en parler à tout moment, le laisser en vie est bien trop compromettant pour nous » Efhar... le sceau royal est là...
Efhar : Mais c'est absurde ? pourquoi le roi ferait-il assassiné un ancien général de son père ? N'est-il pas contre toute forme de violence gratuite ? Je n'arrive pas encore à tout comprendre, mais il est sûr que le roi nous cache beaucoup de choses, peut-être que ce qu'il nous montre n'est qu'une façade... rentrons, nous réfléchirons plus tard, gardons ça pour nous, ne nous avançons pas trop en suppositions.
Ils sortirent silencieusement, eurent un dernier regard pour le corps du vieil homme, puis rentrèrent à Thabarda, sans se douter que, caché derrière le mur extérieur de la demeure, quelqu'un avait vu toute la scène...

Le jour de repos terminé, il fallait maintenant repartir en mission, le roi lui-même avait envoyé une lettre ordonnant à la 12ème division d'aller maîtriser une incursion barbare à la frontière nord. Or pour atteindre cette frontière, il fallait passer par une grande forêt, la « haute forêt noire de Garlstrass ».
Ce nom, héritage d'une des nombreuses campagnes du roi Assar I, qui avait livré bataille dans cette forêt, au milieu d'une fournaise infernale, cette bataille avait opposé les divisions du général Garlstrass à la tribu barbare la plus puissante de l'époque, les Barstror.
Ce fut une semi-victoire, les Barstror furent repoussés, mais le général Garlstrass et ses hommes trouvèrent la mort dans l'incendie qui continua deux semaines après la fin du conflit, ne laissant plus rien, excepté les troncs calcinés des arbres qu'il avait ravagés.
Depuis ce jour, les rayons du soleil n'atteignent plus le coeur de la forêt, la nuit est perpétuelle et rares sont les braves qui osent s'y aventurer seuls.
La 12ème division, commandée par les deux meilleurs soldats du village (Braga et Efhar), venait de pénétrer dans la forêt, on n'y voyait presque plus, les torches s'illuminèrent, apportant une faible lueur dans la plus totale obscurité. Ils arrivaient maintenant au coeur de la forêt, là où tous deviennent aveugles. On alluma alors toutes les torches disponibles, deux par personne, une sur le dos, l'autre dans une main, ils continuèrent leur périple.
Un craquement, provoqué par un pas sur une herbe sèche alerta Braga, ils étaient observés...

Braga : Nous ne sommes pas seuls, les épées !!!
Toutes les épées furent dégainées d'un même mouvement très fluide, ce fut le moment précis ou l'embuscade débuta.. Jaillissant de tous côtés, des guerriers, pas des barbares, mais des soldats royaux, la division spécialisée dans les attaques surprises, l'acte était prémédité.
Bien que l'effet de surprise ne fut pas total, il procura au début de l'affrontement un léger avantage aux assaillants.
Efhar : Que le feu des justes vous consume, Ô flammes divines, imposez votre volonté en ces lieux !
Une vague de flammes sacrées balaya tous les ennemis entourant le jeune mage, pendant que Braga fendait des crânes, brisait des côtes, sans aucune pitié, il ne croyait plus en une possible erreur ou tentative pour semer la confusion, le roi n'était pas ce qu'il semblait être.
Après une heure de cris, de chairs tranchées, l'effusion de sang nocturne s'arrêta, le bilan était tragique, 110 morts du côté de la 12ème division, contre la totalité de la division ennemi, soit 150 morts, 260 en tout.
Le coeur plein de tristesse, Efhar entama le rituel censé conduire ses camarades trépassés vers le paradis des soldats, là où tous peuvent vivre heureux, sans conflits ni problèmes, mais il n'y croit pas vraiment, comment un endroit pareil pourrait-il exister ?
Et c'est ainsi que la mort dans l'âme, les 40 survivants rentrèrent à Thabarda, chacun élaborant des théories farfelues sur le pourquoi de la trahison du roi.
Thabarda était en vue, alors tous furent pétrifiés sur place, ce n'était plus qu'un océan de flammes.
Courant comme ils n'avaient jamais couru, ils atteignirent rapidement le village... c' était un véritable massacre : infirmes, femmes, enfants, nouveaux nés, aucun n'avait survécu, le feu et les lames avaient mis fin prématurément à leurs courtes vies. Car en effet, comme le prouvait les cadavres des quelques hommes chargés de protéger la ville, cette scène macabre avait été provoqué par des hommes armés, tous en devinèrent l'instigateur principal...

Braga : Nous vengerons nous ?
Efhar : Oui, nous nous vengerons, nous ne parlerons pas, nous n'aurons ni pitié ni répit, dorénavant seul notre but existe, tout le reste n'est qu'illusion, ils paieront, nous protégerons ce monde tout en accomplissant notre vengeance, bientôt Nambarda n'existera plus et même si vous mourrez tous, je poursuivrai notre combat jusqu'à la fin.
Tous : Qu'il en soit ainsi


« Ils avaient tout perdu : Leur village, leurs compagnons, leurs familles, leurs âmes et leurs idéaux. Seule la folie habitait leurs esprits, ils allaient quitter Nambarda dans l'anonymat, fuir vers le sud, réunir une armée qui pourra anéantir le roi, pour ensuite unifier le monde, ce qui n'est possible que par la force.
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Xiao
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MessageSujet: Re: Forgotten Knights, les origines   Forgotten Knights, les origines Icon_minitimeSam 22 Sep - 19:38

C'est bien construit, le sujet est intéressant et il y a peu de fautes. C'est du bon boulot^^.
Tu as déjà publié des histoires sur des sites de fictions? (http://www.fanfic-fr.net par exemple)
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